Lorsque vous faites vos courses, prenez le temps de lire les étiquettes et zapper les produits qui contiennent :

* De l'huile de palme : ces matières grasses dites hydrogénées ou partiellement hydrogénées sont sources d'acides gras insaturés qui augmentent le mauvais cholestérol sanguin.

* De l'huile végétale, sans précision : on ne sais pas de quelle huile il s'agit (sans doute un mélange avec une grande quantité d'huile de palme!)

* Du sirop de glucose-fructose : car le fructose en excès fait grossir.

* Trop d'additifs : ils sont signalés par la lettre E suivi par un numéro de code européen.

Je l'avoue, je ne prends pas le temps de lire les étiquettes à chaque fois que je fais mes courses concernant la composition. Il faut avoir le temps, et je ne l'ai pas toujours!

Par contre je vérifie avec attention les dates limites de consommation sur TOUS les produits... et parfois c'est un peu la galère pour les trouver, il faut retourner le produits 2 ou 3 fois dans tous les sens pour trouver l'indication!!

Cosmétiques: 6 composants à éviter!

Les sels d'aluminium

On en trouve dans certains déodorants, démaquillants ou vernis à ongles.

Ces sels resserrent les pores de la peau pour éviter la transpiration. Du coup, ils empêchent aussi l'élimination des toxines. En outre, l'accumulation d'aluminium dans le corps pourrait augmenter les risques d'Alzheimer et de cancer du sein.

Les parabens

Les parabens permettent de prévenir la prolifération microbienne.

C'est pourquoi ils sont largement utilisés comme conservateurs dans de nombreux produits : crèmes hydratantes, fards, mascaras, rouges à lèvres, sprays déodorants...

On sait que ces substances sont capables d'imiter les oestrogènes, hormones impliquées dans certains cancers du sein. En 2004, une étude britannique a d'ailleurs révélé la présence de parabens dans des tumeurs malignes du sein.

Les phtalates

Parfums, déodorants, lotions après-rasage, shampooings, aérosols pour cheveux, vernis à ongles en contiennent. Or, ces substances nuisent  à la fertilité et peuvent provoquer des malformations, notamment des organes génitaux masculins. Plusieurs phtalates ont été interdits d'utilisation dans les produits cosmétiques.

Les alkylphénols

Les alkylphénols (nonylphénols, octylphénols...) sont présents dans les colorations et les shampooings.

Ces substances favoriseraient le développement de cellules cancéreuses au niveau du sein.

Depuis 2003, les nonylphénols sont interdits dans les cosmétiques, mais les autres demeurent autorisés.

Le formaldéhyde

Désormais classé comme substance cancérigène, le formaldéhyde est interdit dans la plupart des cosmétiques, sauf lorsqu'aucun remplaçant ne convient. C'est le cas pour les vernis à ongles durcisseurs où son taux peut atteindre 5%!

Le laurysulfate de sodium

Cet agent nettoyant et moussant entre notamment dans la composition des savons liquides, de la plupart des shampooings, dentifrices et mousses  à raser. Or, ce détergent est très irritant, il détruit notammant le film lipidique protecteur de la peau.

Les sodas et les jus de fruits frais

Jusqu'à quand? Jusqu'à un mois au maximum après la fin de leur DLUO (Date Limite d'Utilisation Optimale) pour les jus de fruits ou jusqu'à 6 mois pour les sodas, à condition que ces boissons aient été stockées au frais et à l'abri de la lumière.

Quels risques? Aucun sur le plan de la santé, mais les jus de fruits perdent de leur vitamine C, les sodas, de leur arôme et les sodas light n'auront plus de goût sucré.

Les produits surgelés

Jusqu'à quand? Qu'ils soient industriels ou faits maisons, qu'il s'agisse de poissons, de viandes, de fruits ou de légumes, mieux vaut respecter la DLC de ces produits. En effet, pour une conservation optimale, ils doivent être maintenus à -18°. Or, dans nos réfrigérateurs-congélateurs, la température avoisine les -5° à -10°, rarement plus.Certes, c'est froid, mais pas suffisamment : dans ces conditions, les bactéries se développent lentement, mais sûrement.

Quels risques? Une intoxication alimentaire, surtout avec les produits comme le poisson, les coquillages, les gâteaux à la crème...

Le lait en bouteille ou en brique

Jusqu'à quand? Si le lait est stérilisé et a été stocké dans de bonnes conditions (lieu pas trop chaud, bouteilles et briques intactes...), on peut le boire jusqu'à 2 semaines après sa date de péremption. A l'inverse, le lait frais doit être consommé dans le délais indiqué.

Quels risques? Tant que la bouteille est fermée et qu'elle n'est pas gonflée (signe que le lait à fermenté), il n'y a aucun risque.

 En revanche, le lait peut perdre son goût et ses vertues vitaminiques. Mais dès que la bouteille est ouverte, vous devez utiliser son contenu dans les 48 heures. Au-delà, il devient un véritable bouillon de culture.

Les oeufs

Jusqu'à quand? Jusqu'à 4 semaines après leur DLC, à condition que la coquille ne soit pas âbimée, car c'est elle qui les mets à l'abri des moisissures et autres bactéries.

Quels risques? Aucun, si la coquille est intacte.

Dans le cas contraire, ou si elle a été rincée pour retirer les souillures, elle peut laisser entrer les germes, en particulier la salmonelle, une bactérie responsable de grâves intoxications alimentaires. Toutefois, quelle que soit sa date de validité, ouvrez l'oeil : si en cassant l'oeuf, vous constatez que le jaune n'est pas ferme et que le blanc n'est pas transparent, ne le mangez pas.

Utilisez sans crainte les lampes à basse consommation

Bientôt les seules disponibles dans le commerce, ces lampes suscitent des inquiétudes car elles contiennent du mercure, une substance toxique pour les cellules cérébrales.

Les médecins de l'Association Santé Environnement France ont fait le point et ont conclu que si vous cassez une ampoule basse consommation, cela n'aura pas d'impact grave sur votre santé. Il vous suffit de bien aérer, de mettre des gants pour nettoyer et d'utiliser un balai, pas l'aspirateur car les particules vont rester dans le sac tant que vous ne l'aurez pas changé.

Le problème est autre. Aujourd'hui, la majorité de ces lampes sont jetées à la poubelle, au lieu d'être recyclées. Et les quelques milligrammes de mercure contenus dans chacune d'elles se retrouvent dans l'air et le sol. Pour éviter une pollution importante, néfaste pour nous et notre environnement, pensez à rapporter les lampes usagées aux grandes surfaces, qui ont l'obligation de les collecter.